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    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-15 ANGIOPLASTIE-TECHNIQUE

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    Tuslanes


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    Message  Tuslanes Dim 4 Nov 2012 - 22:46

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-15
    par Sylvie Tuslanes, mercredi 18 janvier 2012, 22:32 ·

    ANGIOPLASTIE-TECHNIQUE

    MON JOURNAL IVCC-15

    En fait, le plus surprenant pour moi a été de réaliser l'ignorance du corps médical sur le fonctionnement de veines si importantes que celles qui drainent notre cerveau. Il m'était inconcevable que l'on jongle couramment avec l'auto-immunité, la génétique tout en ne sachant pas évaluer la capacité de travail et le rôle majeur de notre système circulatoire cérébral.

    Une fois ce point intégré, tout est devenu tellement cohérent à mes yeux que je n'ai pas hésité à confier ma santé à notre équipe bulgare dont je découvrais, ébahie, le professionnalisme, en plus d'une structure moderne et propre, qui n'avait rien à envier à nos vieux hôpitaux français. Petit bonus, le Dr Ivo Petrov parlait français, cela facilite les liens patient-médecin.

    ANGIOPLASTIE=PHLÉBOGRAPHIE (voir article 14) + BALLONAGE.

    TECHNIQUE.

    C'est un geste qui jusqu'à maintenant était, sauf exception, plutôt réservé aux artères.

    Nous procédons donc de la même façon que pour une PHLÉBOGRAPHIE.

    Le point de ponction lors d'une angioplastie est donc aussi, soit fémorale (veine fémorale, partie haute de la cuisse), soit radiale (bras).

    Un cathéter est introduit dans le vaisseau, après une petite incision, pour injecter le produit de contraste dans la « lumière » du vaisseau sanguin. Car il faut, répétons-le, au préalable repérer la zone rétrécie. Pour cela on utilise une radiographie particulière employant un produit de contraste, permettant la visualisation les vaisseaux. Le produit se mélange au sang, le système vasculaire devient alors visible sur les clichés radiologiques.

    On peut alors localiser la zone rétrécie puis contrôler le positionnement de la sonde.

    Après cette étape, on passe au BALLONAGE.

    Pour cela il est nécessaire d'amener le ballonnet dans le vaisseau à traiter. On commence donc par introduire une sonde munie d'un ballonnet gonflable dans le cathéter en place.
    Le ballon gonflable du diamètre exact du vaisseau est placé au niveau du rétrécissement puis gonflé. On effectue un gonflage permettant d’obtenir la dilatation du segment du vaisseau atteint. Le ballonnet que l’on peut gonfler à volonté autorise la dilatation de la lumière, c'est-à-dire l'intérieur des vaisseaux.

    Il s'agit d'une technique qui ne s’applique qu’aux rétrécissements localisés, et n’est d’aucune efficacité sur des portions de vaisseaux totalement obstrués.

    Une fois que le sang circule à nouveau normalement, il ne reste plus qu’à retirer le ballonnet.

    Le risque le plus fréquent est que le rétrécissement se réitère, cela est nommé RESTÉNOSE, nécessitant une nouvelle angioplastie.

    Il est possible d'insérer autour de ce ballon un stent, sorte d'anneau cylindrique au maillage hélicoïdal qui restera en place après gonflage du ballon et maintiendra ouverte la lumière du vaisseau.


    http://www.santepratique.fr/angioplastie.php

    http://www.reformedms.org/ccsvi-testimonials/videos/Ruths-CCSVI-treatment-Tokuda-Hospital-Bulgaria

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    Tuslanes


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    Message  Tuslanes Dim 10 Nov 2013 - 9:19

    Je met cet article à cet endroit afin de le glisser ensuite dans mon journal par ordre chronologique, je n'en suis qu'à une quarantaine, il va falloir m'activer

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-96 POLEMIQUE SUR PRADAXA

    Je profite du précédent article qui traite d’hémorragie pour faire cet aparté sur ce médicament souvent privilégié pour les traitements post-angioplastie veineuse de l’IVCC. C’est d’actualité en cette année 2013 et il me semble important de faire un point objectif sur ces molécules récentes que sont les nouveaux anticoagulants oraux.

    Après avoir reçu plusieurs questions individuelles sur le sujet, je me suis dit qu’y consacrer un article serait plus efficace, même si je reste ouverte à toute discussion. Le mode d’action des médicaments n’étant pas vraiment élucidé pour grand nombre d’entre eux, c’est bien souvent, et malheureusement, leurs prescriptions et délivrances à grande échelle qui révèlent ce que l’on a amoindri ou exacerbé selon les intérêts en jeu.

    Je suis d'accord avec vous, s’entendre dire que le Pradaxa constituera le nouveau scandale médical après le Mediator, quand on est soit même concerné, peut inquiéter. J'ai réfléchi à 2 fois avant de prendre ce nouvel anticoagulant oral (NAO) après mes angioplasties (voir mon article 19 sur http://www.ivcc.fr/le_journal_de_sylvie_lune_des_pionnieres_de_liv.html ).Il n'avait pas d'AMM en France pour cela et on n’avait pas de recul aussi important qu'avec les anticoagulants anti-vitamine K (AVK). Ceci dit, quand je l'ai arrêté 1 mois après ma première angioplastie, j'ai resténosé et donc pu apprécier ces vertus salvatrices, à mon égard tout du moins. Je crois qu'il faut remettre les choses dans leur contexte et analyser cet avertissement sous différents angles. J'ai bien peur, qu'une fois encore, seuls les intérêts financiers tracassent les différents acteurs de cette polémique, au détriment de ceux des patients. Je vais essayer d'expliquer mes craintes par la suite.

    Reprenons les différentes annonces récentes :

    -Tout d'abord il y a eu les mises en garde, très bien, rien de nouveau concernant ces molécules, mais une piqûre de rappel ne fait de mal à personne. Il s'agit d'un médicament, donc des effets secondaires et autres risques à prendre en compte, la prudence s'impose, normal:

    Nouveaux anticoagulants : attention aux risques hémorragiques 12/09/2013

    L'ANSM rappelle que malgré l'absence de nécessité d'une surveillance biologique en routine de l'activité anticoagulante des nouveaux anticoagulants, les risques hémorragiques de ces médicaments sont importants et peuvent être mortels. Les notifications de ces effets indésirables indiquent que les prescripteurs n'en sont pas assez informés. Dans une lettre adressée aux professionnels de santé, l'Agence insiste sur l'importance de respecter scrupuleusement les conditions de prescription : posologies, contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi.

    Relevez cette phrase, elle donne du sens à la suite:

    " l'absence de nécessité d'une surveillance biologique en routine de l'activité anticoagulante des nouveaux anticoagulants".

    -Ensuite ceci:

    Une alerte lancée sur trois médicaments anticoagulants

    Le Vendredi 20 Septembre 2013 par Mathilde Lemaire, Ouafia Kheniche

    Trois anticoagulants nouvelles générations pourraient entraîner de graves hémorragies.

    Les autorités sanitaires s'inquiètent des dangers que pourraient représenter pour la santé publique trois anticoagulants nouvelle génération, l'Eliquis, le Pradaxa et le Xarelto. Apparus en 2008, ces médicaments prescrits pour prévenir les risques d'accident vasculaire peuvent entraîner de graves hémorragies. Les médecins biologistes sont inquiets et viennent d'écrire à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour l'alerter sur les dangers de trois nouveaux anticoagulants oraux (Naco).

    Les médicaments en question - Eliquis, Pradaxa et Xarelot - sont apparus en France il y a cinq ans et sont prescrits contre les problèmes de coagulation : embolies, infarctus, phlébites, AVC. Le problème pour les professionnels de la santé qui ont fait part de leurs inquiétudes dans une lettre diffusée la semaine dernière par l'Agence du médicament (ANSM), c'est que ces produits nouvelle génération présentent des "facteurs de risques hémorragiques".

    Le risque d'une hémorragie interne. Jusqu'à présent les patients exposés aux risques de caillots de sang prenaient un anticoagulant bien connu : le Previscan. Efficace, il présentait l'inconvénient de nécessiter un suivi lourd, à savoir une prise de sang tous les 15 jours. En 2008 arrive sur le marché une nouvelle molécule qui ne nécessite pas ce suivi, le Pradaxa. Les médecins se mettent à la prescrire en masse. Mais ce médicament n'est pas sans danger. La journaliste de France Info Mathilde Lemaire a ainsi rencontré Roger, 84 ans, utilisateur du médicament et qui a fait une hémorragie interne. Selon le syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM), des cas comme le sien sont nombreux, avec parfois une issue fatale. L'ancien traitement pouvait lui aussi provoquer des hémorragies. Mais grosse différence, les anticoagulants nouvelle génération ne possèdent aucun antidote à injecter d'urgence en cas de problème. Le SJBM a annoncé vendredi avoir écrit une lettre à la ministre de la Santé pour "tirer la sonnette d'alarme".

    Un traitement plus coûteux. L'ancien traitement coûtait 12,50 euros par mois. Le nouveau revient à 70 euros. Par conséquent, certains s'interrogent quant aux pressions possibles exercées par des firmes pharmaceutiques qui inciteraient à prescrire la nouvelle molécule.

    Pour le moment, il n'est pas question de remettre en cause la mise sur le marché des produits, même si ils ont été placés sur la liste des médicaments sous surveillance de l'ANSM.

    Par Mathilde Lemaire, Ouafia Kheniche Article sur Franceinfo:
    http://www.franceinfo.fr/...

    Alors là je commence à douter:

    Des phrases sont équivoques à mon goût,

    -Les médecins biologistes sont inquiets et viennent d'écrire à la ministre de la Santé Marisol Touraine pour l'alerter sur les dangers de trois nouveaux anticoagulants oraux (Naco).

    -Selon le syndicat des jeunes biologistes médicaux

    -le Previscan. Efficace, il présentait l'inconvénient de nécessiter un suivi lourd, à savoir une prise de sang tous les 15 jours.

    -L'ancien traitement coûtait 12,50 euros par mois. Le nouveau revient à 70 euros

    Pourquoi ce sont les biologistes qui sonnent l'alarme?, se soucient-ils de la santé des patients ou du manque à gagner des analyses à réaliser tous les 15 jours?, le prix de ces mêmes analyses est-il comptabilisé dans les 12,50€?, quels autres facteurs de risque présentait un patients si âgé?, un tas de questions de ce genre me traversent l'esprit et interviennent sur mon jugement.

    J’aimerais aborder les autres anticoagulants auxquels on compare le Pradaxa. Pourquoi ne nous dit-on pas clairement la raison pour laquelle ils nécessitent un suivi très lourd?.

    Peut-être est-ce pour ces raisons:

    -AVK et NACO un risque hémorragique partagé

    Les traitements anticoagulants, de plus en plus répandus, sont amenés à se développer encore avec le vieillissement de la population. Les anticoagulants ancestraux que sont les antivitamines K exposent à une iatrogénie élevée mais connue et bien mesurée. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs), plus simples à prescrire, ne doivent pas faire oublier qu’ils ont, tout comme les AVK, des risques hémorragiques liés à leur mode d’action même.

    AVK : 5 000 MORTS PAR AN

    Les antivitamines K (AVK) sont utilisés depuis plus de 60 ans dans le traitement et la prévention des thromboses. D’une efficacité incontestable, ils sont toutefois associés à un risque hémorragique élevé, inhérent à leur mode d’action.

    Malgré plusieurs campagnes d’information ciblées sur les AVK menées entre 2001 et 2008, les enquêtes ENEIS ont montré que les anticoagulants, et principalement les AVK, restaient en France au premier rang des médicaments responsables d’accidents iatrogènes graves (37 % en 2004 et 31 % en 2009 des événements indésirables graves rapportés liés au médicament). 5 000 à 6 000 décès sont dus chaque année à une hémorragie sous AVK. Ils représentent également la première cause d’hospitalisation pour accident iatrogène.

    -Entre hémorragie et thrombose

    La complication la plus fréquente du traitement AVK est l’hémorragie : hémorragie ou hématome intracérébral (40 % des hémorragies cérébrales surviennent chez des patients sous anticoagulants), hématome du psoas, hémorragie intra-abdominale, hémorragie intra-articulaire. En cas de traitement sous-dosé, le risque est celui de la récidive de thrombose. Le patient sous AVK navigue donc perpétuellement entre le risque d’hémorragie et le risque de thrombose, l’objectif étant qu’il reste dans la fourchette thérapeutique lui permettant d’éviter ces deux risques majeurs.

    -Le profil-type du patient sous AVK

    En dix ans, la consommation des AVK a doublé, passant de 7,6 millions de boîtes vendues en 2000 à 13,8 millions en 2010.

    En 2011, on estimait à 1,1 million le nombre de sujets traités par AVK (soit en moyenne une quarantaine de patients par pharmacie). L’âge moyen des patients sous AVK est de 72,5 ans, mais le pourcentage de la population sous AVK augmente rapidement à partir de 65 ans : 5,1 % entre 65 et 74 ans, 11,2 % entre 75 et 84 ans, et plus de 13,2 % après 85 ans, population souvent polymédicamentée et donc exposée aux nombreuses interactions médicamenteuses liées aux AVK.

    Sur les trois molécules disponibles, acénocoumarol (Sintrom, Mini-sintrom), fluindione (Préviscan) et warfarine (Coumadine), la fluindione arrive très largement en tête des prescriptions : 81,4 % des patients sous AVK prennent Préviscan, tandis que 9,1 % sont sous Sintrom ou Mini-Sintrom, et 9,5 % sous Coumadine.

    Il s’agit la plupart du temps de traitements au long cours. La posologie médiane est de 3,1 mg/jour pour Sintrom, 20,3 mg pour Préviscan (soit un comprimé/jour) et 4,57 mg/jour pour Coumadine.

    5000 décès versus 5, voilà qui relativise le scandale, non?. C'est bizarre, cela me rappelle le nombre d'avertissements alarmistes envers l'angioplastie comparé à celui envers le Tysabri ou autres molécules chéries par l'industrie pharmaceutique. Mais je rappelle encore une fois ici que je cherche seulement à avertir, non à convertir pour que chacun puisse choisir en TOUTES connaissances de cause.

    Continuons donc notre quête de vérités:

    L’ARRIVÉE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX

    -Des indications de plus en plus larges

    Arrivés par la petite porte en 2008, avec des indications très restreintes limitées à la prévention des thromboses après pose de prothèse de hanche ou de genou, les NACO ont depuis fait leur chemin : indication dans la fibrillation auriculaire (le plus fréquent des troubles du rythme) pour dabigatran (Pradaxa) et rivaroxaban (Xarelto) en juin 2012, puis en traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) pour le rivaroxaban en septembre. En 2010, les NACO ne représentaient que 210 000 boîtes vendues, mais ces nouvelles indications devraient faire exploser les ventes, portées par l’engouement des médecins.

    -Un risque hémorragique à ne pas négliger

    Leur atout ? Pas de suivi biologique de routine, ce qui facilite la prescription. Toutefois, le recul sur l’iatrogénie potentielle est plus limité. L’ANSM, dans son document « Les anticoagulants en France en 2012 : état des lieux et surveillance » de juillet 2012, attirait l’attention sur le risque hémorragique, pouvant parfois conduire au décès, en particulier en cas d’insuffisance rénale, d’âge élevé et de faible poids corporel.

    Ainsi, pour le rivaroxaban (Xarelto), au cours des études cliniques, des saignements ont été observés chez environ 23 % des patients dans le cadre du traitement des TVP et en prévention de leurs récidives (rivaroxaban 15 et 20 mg).

    En août 2011, les autorités japonaises avaient lancé une alerte concernant la survenue d’accidents hémorragiques fatals chez des patients traités par dabigatran (patients âgés et de petits poids), ce qui avait conduit à une modification des RCP.

    -Autres risques liés aux NACO : les erreurs potentielles de prescription et de délivrance liées à la multiplicité des dosages et des posologies (qui dépendent des indications), et l’absence d’antidote qui rend problématique la prise en charge d’un surdosage ou d’une urgence chirurgicale.

    Les nouveaux anticoagulants oraux sont probablement un tournant important dans la stratégie thérapeutique d’anticoagulation. La formation d’un thrombus peut avoir des conséquences catastrophiques (AVC, infarctus du myocarde…) mais à la base, le thrombus a un rôle physiologique de « colmatage des brèches » pouvant survenir en cas de lésion d’un vaisseau.

    Cas d’un thrombus pathogène :L’activation de la cascade de coagulation peut parfois être inappropriée (en dehors d’une lésion nécessitant un colmatage) et entraîne un risque d’occlusion d’une veine ou d’une artère. Une partie du thrombus peut également se détacher et migrer dans la circulation, entraînant l’obstruction d’un vaisseau en aval (embolie pulmonaire…).

    Action des anticoagulants

    Les anticoagulants agissent à différents niveaux de la cascade de coagulation, empêchant la formation de fibrine insoluble. Ils peuvent avoir une action immédiate et généralement brève : héparine standard, héparine de bas poids moléculaire (HBPM), fondaparinux et nouveaux anticoagulants oraux (NACO), ou une action retardée et prolongée : antivitamine K. En traitement curatif d’une thrombose, l’action retardée des AVK nécessite d’avoir recours temporairement à une protection immédiate par une héparine ou une HBPM ou le fondaparinux.

    D’autres molécules agissent en évitant la fixation des plaquettes au caillot de fibrine. Ce sont les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel ou Plavix,...).

    Nous retiendrons :-La consommation d’AVK a doublé en dix ans

    -L’AVK de loin le plus prescrit est Préviscan

    -13 % des plus de 85 ans sont sous AVK

    Donc on nous dit:

    -Problème des NAO, pas d'antidote connu mais on rappelle aussi que leur durée d'action est brève donc arrêt plus efficace. Pour les AVK, antidote existant mais durée d'action bien plus longue. Il faut aussi savoir que ce fameux antidote nécessite une prise en charge hospitalière rapide et aussi de jongler entre thrombose néfaste et hémorragie dangereuse, ce qui ne se fait pas sans accidents collatéraux, voir décès.

    Les anticoagulants ancestraux que sont les antivitamines K exposent à une iatrogénie élevée mais connue et bien mesurée.

    OK on connaît les risques et leurs nombreuses incidences mais quels sont les moyens mis en œuvre pour mieux les maîtriser?. Une formation et une responsabilisation des patients ainsi que des aidants s'imposent. Ce serait normalement le rôle du médecin prescripteur, confirmé et étayé par le pharmacien qui délivre. Mais nous savons tous que les professionnels de santé n'accordent plus assez de temps aux patients pour cela, y compris les aides à domicile, les infirmiers etc..., pour qui, comme le reste de la société, il faut faire un maximum de choses dans un minimum de temps pour une rentabilité plus que discutable en fin de compte puisqu'il faut refaire, disons sept fois sur dix, en restant optimiste. Mais l’appât du gain facile et rapide prime aujourd'hui.

    Le gouvernement, le ministère de la santé, la CPAM et les professionnels de santé discutent d'un plan de prise en charge plus adapté mais comme toujours, s'ils s'accordent du bien-fondé de ce sujet, chacun tire un maximum pour son profit sur le plan financier, pièce maîtresse de notre société actuelle. Le Pradaxa et les molécules similaires viennent contrarier les bons plans de nombreuses personnes, les labos d'analyses, les labos commercialisant les molécules plus anciennes détrônées, tous ceux qui ont investis dans cette poule aux œufs d'or et ceux qui continuent à en tirer profit. Et nous n'abordons pas ici le risque de l'interruption brutale de ces médicaments NAO par les patients affolés à juste titre des propos alarmistes révélés par les médias.

    Pradaxa : l'agence du médicament craint l'arrêt des traitements

    http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/anticoagulant-pradaxa-plaintes-deposees-contre-le-laboratoire-1170399-2013-10-09

    En conclusion, toutes ces molécules ont un intérêt non négligeable mais il faut connaître leurs effets secondaires et surtout mieux encadrer les risques comme de nombreuses substances chimiques. Même si ces molécules NAO demandent des précautions plus élevées que la moyenne de part leur mode d'action, comme les AVK d'ailleurs, paniquer les patients semble loin d'être le plus approprié, une thrombose pouvant être aussi délétère qu'une hémorragie.

    En ce qui me concerne, j'ai fait une hémorragie sous Pradaxa (voir mon article précédent), et je suis loin d'être convaincue que cette molécule en soit la cause. Son arrêt immédiat n'a pas joué sur la coagulation, et je me demande même aujourd'hui si elle ne m'a pas permis de dénicher des bactéries vicieuses qui cachent bien leur jeux et leur mode d'action mais....

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    Message  Domyleen Dim 10 Nov 2013 - 12:18

    Re-merci, Sylvie, pour cette mise au point et cette piqûre de rappel!


      (Perso, j'ai un peu espacé mes prises d'aspirine depuis que j'ai repris le Fampyra, afin de ne mélanger, ni les effets bénéfiques dus au Fampyra par rapport à ceux liés à l'aspirine (bien faire la distinction), ni les actions des deux, ensemble, dans mon organisme (risques d'interactions??), d'autant plus, qu'à un moment j'avais eu des maux d'estomac (à cause duquel de ces deux produits: ??).
       Aujourd'hui, je prends ma demi-aspirine 500 le Samedi matin, seulement, (pour être en forme pour week-end): et je trouve que l'aspirine me procure plus de bien que le Fampyra! 
        Donc, je continue comme ça ... 
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    Message  Domyleen Dim 10 Nov 2013 - 12:33

    J'ai parlé de l'aspirine, qui n'a rien à voir avec les nouveaux anti coagulants cités plus haut, mais il y a aussi des risques d’hémorragie et "d'ulcères" à l'estomac si on en consomme trop ... (peut-être faudra-t-il, également faire une prise de sang tous les 15 jours??)
       Et l'aspirine ne coûte pas cher ... Et les scientifiques n'ont jamais pu démontrer son mode d'action: si sa "découverte" avait eu lieu de nos jours, il n'y aurait même pas eu d'AMN! Rolling Eyes 


        On va "bouffer" de la Sauge! C'est naturel! (mais pas dénué de risques, comme la plupart des plantes médicinales, il faut le rappeler ... et en parler à son médecin: là aussi, il est préférable d'être suivi).  
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    Message  Tuslanes Sam 18 Jan 2014 - 21:48

    Hello Domyleen,

    Tu as raison de parler aspirine, si ce n'est ni un AVK ni un NACO, cette molécule fluidifie le sang, risque hémorragique y est aussi associé et elle est prescrite en post-angioplastie, donc a tout à fait sa place ici.

    De plus, comme tu le soulignes, son cout est peu élevé et elle possède de nombreuses propriétés bénéfiques, même si la tendance est à la dénigrer au profit de molécules plus fructueuses pour les labos et une partie du corps médical.

    As tu su laquelle des molécules était responsable de tes maux d'estomac?.

    Je dois dire que j'affectionne l'aspirine depuis aussi longtemps que je me souvienne, elle venait seule à bout de toutes les douleurs d'enfance, de la fièvre aux maux de tête en passant par des douleurs aussi diverses que courbatures, entorses etc....
    Aujourd'hui encore je pense qu'elle est une alliée pour lutter contre mes resténoses et atténue mes problèmes de vision.

    Si je n'ai jamais été très médicaments, j'avoue en avoir le plus souvent pris sans passer par le paracétamol ou autres anti-inflammatoires qui n'ont jamais eu aucun effet positif sur moi, voir des effets secondaires.

    Quand à la sauge, pourquoi pas, si ce n'est qu'elle n'est pas composée que d'acide acétylsalicylique et donc prudence comme tu le soulignes pertinemment.

    Ou en es tu avec le Fampyra?

    Bon WE;
    Sylvie
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    Message  Tuslanes Sam 18 Jan 2014 - 22:04

    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-97 AVK VERSUS NAO
    17 janvier 2014, 11:13
    Comme je le soulignais dans mon article précédent, le gouvernement, le ministère de la santé, la CPAM et les professionnels de santé discutent d'un plan de prise en charge plus adapté mais, comme toujours, s'ils s'accordent du bien-fondé de ce sujet, chacun tire un maximum pour son profit sur le plan financier, pièce maîtresse de notre société actuelle.
     
    Les professionnels de santé accusant une baisse de leur « relativement haut » pouvoir d'achat, pas tous je vous l'accorde, cherchent des moyens pour parer à un avenir moins rose que précédemment.
     
    En ce qui concerne les pharmaciens, jusqu'à présent rémunérés sur le nombre de boites vendues selon des coefficients variables, l'arrivée des génériques, suivies surtout de la crise, les a fait réfléchir à des horizons plus prospères.
     
    Ils ont imaginé l'entretien pharmaceutique, une consultation sur RDV, pour accompagner les patients durant leur traitement. Pour l'instant en expérimentation, la première classe de médicament concernée est celle de nos fameux antivitamines K (AVK). Et ceci pour cause de très grande iatrogénie de cette classe de médicaments, autrement dit de nombreux accidents dus aux AVK.
     
     
    L’avenant sur le suivi des patients sous AVK a été signé le 10 janvier 2013 par les syndicats de pharmaciens et l’Assurance maladie. Il permet d’organiser les entretiens pharmaceutiques dans les officines.
     
    Revue des modalités d’application de ce nouveau dispositif phare.
    -Quels patients sont concernés par le dispositif ?
    Il s’agit de patients sous traitement par antivitamine K (AVK) « pour une durée consécutive, prévisible ou effective supérieure ou égale à six mois ». Ce critère conditionne d’ailleurs le versement de la rémunération des pharmaciens qui prendront en charge ce suivi. Elle est de 40 euros par an et par patient.
    -Comment vont-ils être informés ?
    L’Assurance maladie adresse un courrier d’information aux patients éligibles, en précisant le contenu et les modalités du suivi. Un bulletin d’adhésion, joint à ce courrier, doit être établi en deux exemplaires originaux et signé par le patient et le pharmacien désigné par le patient. Le pharmacien peut aussi prendre l’initiative de proposer cet accompagnement, directement à l’officine, à un patient sous AVK. Il devra alors lui remettre le courrier élaboré par l’assurance maladie et le bulletin d’adhésion. Ces deux documents seront en effet également envoyés aux pharmaciens sous format électronique, en attendant d’être mis en ligne sur le site de l’Assurance maladie.
    -Le patient peut-il choisir librement le pharmacien ?
    Oui. L’avenant précise même « qu’il peut, à tout moment, désigner un nouveau pharmacien, y compris au sein de la même officine, ou ne plus participer au programme ». En l’absence du pharmacien désigné pour le suivi, cet accompagnement peut être assuré par n’importe quel autre pharmacien, inscrit à l’Ordre et exerçant dans la même officine.
    -Comment le pharmacien va-t-il être rémunéré ?
    Il devra réaliser au moins deux entretiens pharmaceutiques au cours de l’année civile, ou un seul si l’adhésion a lieu au cours du second semestre. Le versement est effectué au cours du premier trimestre de l’année suivante. L’avenant précise que cette rémunération « est limitée à une seule officine pour l’année civile de référence considérée ». Si le suivi a été effectué dans plusieurs pharmacies, par exemple en cas de déménagement, « le paiement sera effectué auprès de la première officine ayant déclaré la réalisation d’entretiens pharmaceutiques ».
    -Quels sont les supports documentaires destinés au pharmacien ?
    A partir de référentiels de l’ANSM, trois documents permettent au pharmacien d’élaborer ce suivi :
    – un guide d’accompagnement du patient ;
    – une fiche de suivi de l’entretien, qui constitue le support d’échanges avec le patient. La pharmacie doit la laisser à la disposition de l’assurance maladie ;
    –un carnet de suivi du traitement par antivitamine K.
     
    -Quand les pharmaciens pourront-ils mettre en place ce suivi ?
    Normalement « le dispositif devait être opérationnel à la fin du premier trimestre 2013 ». L’avenant devait, en effet, être approuvé par le ministère de la Santé, puis être publié au Journal officiel. Ensuite, l’Assurance maladie pourra envoyer les courriers aux assurés.
     
    La convention pharmaceutique valorise l’engagement des pharmaciens dans des missions de santé publique. Le premier objectif est la lutte contre les risques iatrogènes et l’amélioration de l’observance chez les patients chroniques.
     
    Personne n’est dupe, ces entretiens ne ranimeront pas les finances de l’officine. Du moins dans un premier temps. Ce n’est pas un hasard si l’Assurance maladie fait confiance à la profession. Elle pressent ce qu’elle peut tirer d’un suivi optimisé des patients chroniques par les pharmaciens. Des résultats positifs tant en termes d’amélioration de la sécurité des patients que d’économies induites sur le coût des soins seront les meilleurs arguments pour négocier des enveloppes pour de futures missions. Les premières pages s’écrivent avec les AVK, les suivantes avec l’asthme. Le début d’une longue saga ?.
     
    Qu'en est il des « Nouveaux Anticoagulants Oraux(NACO) » dont fait partie notre Pradaxa, prescrit en post-angioplastie, récemment affecté d'une mise en garde ?.
     
    Quelques avis de pharmaciens :
    -Les prescriptions de NACO ne sont pas encore très répandues, on commence juste à en avoir depuis quelques mois. Ce qui gêne avec ces nouveaux anticoagulants, c’est qu’il n’y a plus aucun suivi de routine, contrairement aux AVK. Avec un paramètre biologique comme l’INR, le patient savait où il en était. Le risque hémorragique est toujours présent avec les NACO et demande donc d’être attentif à la moindre apparition d’un hématome, d’un saignement de nez ou de gencives. Le rôle du pharmacien dans la prévention des risques va être amplifié de manière à garantir la bonne utilisation de ces médicaments et la sécurité des patients.
     
    -On ne note pas pour l’instant de bascule importante des AVK vers les NACO.
    Il vaudrait mieux rester sur les traitements AVK que l’on va encore mieux maîtriser grâce aux entretiens pharmaceutiques. Ce qui me fait le plus peur avec les NACO, c’est l’absence d’antidote en cas d’accident hémorragique… On joue vraiment avec le feu ! Pourquoi vouloir tout changer ? Les prix des NACO sont élevés, la multiplicité des dosages et des conditionnements pose des contraintes de référencement. Par ailleurs, les précautions d’emploi et les risques d’effets secondaires étant très similaires, leur maniement appelle la même vigilance qu’avec les AVK, et pour cette raison, les NACO devraient être concernés par les entretiens pharmaceutiques.
     
    -Un médecin m’a prévenue qu’il passait un de ses patients sous NACO et que, de ce fait, je n’aurais pas besoin de mener d’entretiens pharmaceutiques dans mon officine. Ce médecin verrait-il d’un mauvais œil l’arrivée de nos nouvelles missions ? Quand je regarde le mécanisme d’action des NACO, je ne suis pas convaincue du risque moindre de ces médicaments. Il y aura aussi des hospitalisations en urgence suite à des accidents hémorragiques. S’il devait y en avoir autant, on reviendra vite aux AVK qui coûtent beaucoup moins cher. Lors de ma formation sur les AVK et anticoagulants, j’ai appris qu’il existe une parade, à défaut d’antidote, sous la forme d’un complexe de différents facteurs de coagulation.
    PRADAXA (dabigatran)
    -Les risques hémorragiques à la loupe
    Le laboratoire Boehringer Ingelheim lance une étude de phase I pour un antidote du dabigatran (Pradaxa). Il s’agit d’un fragment d’anticorps monoclonal humanisé, conçu pour bloquer rapidement l’activité anticoagulante du dabigatran. S’il passe les essais cliniques, il pourrait apporter une solution thérapeutique dans les situations d’hémorragies graves en cas de surdosage. Mais quoi qu’il arrive, selon le laboratoire, pas de disponibilité avant fin 2015, dans le meilleur des cas ! Pour préciser le risque hémorragique lié au dabigatran, l’étude RE-LY, qui a déjà évalué l’efficacité et les effets indésirables de la molécule, a été poursuivie sous le nom de RELY-ABLE pendant 28 mois supplémentaires sur 5 851 patients. Le risque relatif d’AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire a été réduit de plus de 30 % avec 150 mg de dabigatran deux fois par jour en comparaison avec la Coumadine (warfarine)(risque annuel de 2,07 % contre 2,78 %). A cette posologie, le risque d’accident hémorragique grave n’est pas significativement différent de celui de l’AVK. A 110 mg deux fois par jour, l’efficacité du dabigatran semble comparable à celle de la warfarine, mais avec une réduction significative (environ 25 %) du nombre d’accidents hémorragiques majeurs par rapport à l’AVK.
    -Moins d’hémorragies digestives que sous AVK
    L’étude Mini-Sentinel réalisée aux États-Unis à l’initiative de la FDA révèle par ailleurs que le nombre d’hémorragies intracrâniennes et digestives est 1,8 à 2,6 fois plus élevé chez les nouveaux utilisateurs de warfarine que chez les nouveaux utilisateurs de dabigatran. Et selon les données d’une récente méta-analyse, en dépit de l’absence d’antidote disponible pour le dabigatran, les accidents hémorragiques graves survenant sous Pradaxa ne provoquent pas plus de décès que ceux liés aux AVK disposant pourtant d’un antidote. La vigilance du pharmacien est particulièrement requise sur les erreurs de posologies, l’interdiction d’ouvrir les gélules et l’évaluation régulière de la fonction rénale des patients traités par dabigatran. Autant d’éléments qui auraient justifié d’inclure les nouveaux anticoagulants dans les entretiens pharmaceutiques de suivi au même titre que les AVK. Mais il faut souligner que ce sont des études faites par le laboratoire commercialisant le Pradaxa, conflits d’intérêts?, je n'ai pas la réponse comme pour ceux qui le dénigrent d'ailleurs.
     
     
    Après de longs mois d’attente, l’arrêté d’approbation de l’avenant sur le suivi des patients sous anticoagulants oraux a été publié au Journal officielle 27 juin 2013. Les pharmaciens peuvent enfin proposer des entretiens pharmaceutiques rémunérés aux patients sous AVK.
     
    -Le suivi concerne-t-il tous les patients sous anticoagulants oraux ?
    Non, il s’agit, pour l’instant, des patients suivant un traitement par antivitamine K (AVK) pour une durée consécutive prévisible ou effective supérieure ou égale à 6 mois. Les patients concernés peuvent être déjà sous traitement ou l’initier.
    L’accompagnement des patients sous nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) pourra intervenir ultérieurement et uniquement « par voie d’avenant ».
     
    -Faut-il renseigner un document pour le suivi ?
    Le pharmacien doit remplir une fiche de suivi de l’entretien fournie par l’Assurance maladie. Cette fiche se présente sous la forme d’un questionnaire comprenant 29 items auxquels le pharmacien répond. Concernant les connaissances du patient sur son traitement, son alimentation, les interactions médicamenteuses, le pharmacien a trois possibilités pour renseigner la réponse : « acquis » (A), « partiellement acquis » (PA), « Non acquis » (NA). La fiche de suivi est, comme les bulletins d’adhésion, conservée durant 3 ans par le pharmacien qui doit la tenir à disposition de sa CPAM.
     
    -Faut-il fournir un carnet AVK ?
    La fourniture du carnet AVK élaboré par l’ANSM est prévue dans l’avenant.
     
    -Le patient peut-il demander à être accompagné lors de l’entretien ?
    Oui, il peut l’être par une tierce personne.
     
     
    Publié au « Journal officiel » du 27 juin 2013, l’arrêté relatif à l’accompagnement des patients sous anticoagulants oraux marque un tournant dans l’exercice pharmaceutique. Un million de patients sont traités chaque année par des AVK. Un rendez-vous à ne pas manquer pour les pharmaciens!, de suite le volet commercial prime.
     
    ENTRETIENS DE SUIVI
    Départ réussi
    Au 8 octobre 2013, 51 628 bulletins d’adhésion (dont 55 % à l’initiative des patients sous AVK) sont enregistrés à la CNAM. 29 558 entretiens pharmaceutiques ont été réalisés. 9 080 officines sont enregistrées pour les mener.
     
    Plus d’un million de patients sont traités par AVK, et même si les nouveaux anticoagulants oraux sont destinés à les remplacer dans certaines situations, la dispensation des AVK reste fréquente au comptoir. Chaque pharmacie prend en charge une quarantaine de patients en moyenne.
     
     
     
    Dans le fond cette initiative semble positive et mérite d'être soutenue. Pourtant planent certains doutes sur intentions et objectifs principaux. Un paragraphe m'interpelle particulièrement :
    « Après de longs mois d’attente, l’arrêté d’approbation de l’avenant sur le suivi des patients sous anticoagulants oraux a été publié au Journal officielle 27 juin 2013.Les pharmaciens peuvent ENFIN proposer des entretiens pharmaceutiques RÉMUNÉRÉS aux patients sous AVK. »
     
    A croire qu'avant cette date cela relevait de l'impossible donc qu'ils n'exerçaient pas selon l'essence même de leur métier, expliquer, vérifier et suivre leurs délivrances particulières qui réclament cette grande attention. Plus fâcheux encore le mot « rémunérés » qui restreint d'autant ses fonctions de santé publique à celles négociées et monnayées.
     
    Pour leur défense il est vrai que le métier s'est considérablement complexifié avec la multitudes des mises sur le marché en constante augmentation. Mais n'est ce pas là que réside le problème, et de sécurité, et de finances de la Sécurité Sociale ?. Un pharmacien dit plus haut au niveau des NACO :
    «  la multiplicité des dosages et des conditionnements pose des contraintes de référencement », auxquelles on associe logoquement une multiplication des erreurs . Et on ne parle pas ici de la diversification des actes pharmaceutiques qui couvre du petit gadget aux médicaments des plus innovants, en passant par les médicaments vétérinaires, la diététique, etc...
     
    Il serait effectivement judicieux de recentrer le vrai rôle du pharmacien pour qu'il puisse vivre de ses actes et assumer pleinement son rôle d'acteur de la santé publique. Mais malheureusement, est ce les Pharmaciens qui ne gagnent jamais assez ?, est ce l'Industrie Pharmaceutique qui agit en véritable cartel ?, est ce les patients eux-mêmes qui réclament l'impossible ?, est ce....
     
    Toujours est il que cette phrase résume bien la situation : « Des résultats positifs tant en termes d’amélioration de la sécurité des patients que d’économies induites sur le coût des soins seront les meilleurs arguments pour négocier des enveloppes pour de futures missions. »
     
    Pouvons nous revenir en arrière pour rétablir valeurs et consciences ? Ou bien celles-ci n'ont elles jamais vraiment existé. Pour ma part je l'ignore mais je pense qu'elles sont une composante essentielle pour nous pousser à continuer même si elles ne sont que rêves auxquels on veut croire.
     
    Bon, rassurez vous, votre pharmacien ne fait pas partie des personnes qui souffrent le plus de la crise, seuls peut-être ceux qui n'aspirent qu'à faire leur métier et non du commerce en priorité et les petites pharmacie, la plupart de ceux qui optent pour le port des deux casquettes et surtout pour la seconde ayant encore de beaux jours devant eux.
    Malgré la crise, les pharmacies tirent encore leur épingle du jeu03/12/2013
    D'après les statistiques de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), les résultats courants bruts (avant cotisations sociales) du secteur de la santé (pharmacie, optique et lunetterie et prothésiste dentaire) ont baissé de 3,1 %.
    Ces professions voient, en effet, leur chiffre d'affaires se stabiliser (- 0,1 %), tout en faisant face à une hausse des frais de personnel (+ 2,8 %) et des prélèvements (+ 5,2 %).
    Pourtant, les pharmaciens parviennent, en comparaison aux commerçants et artisans, à tirer leur épingle du jeu : leur résultat courant est de 175 900 euros, soit plus du triple du résultat moyen tous secteurs confondus (49 000 euros).
     
    Mais quels rapport avec l'IVCC allez vous me dire. Tout d'abord le Pradaxa est une molécule régulièrement prescrite en post-angioplastie. J'ai profité de cet exemple pour montrer à quel point les enjeux économiques très loin de la réalité des malades pouvaient influencer de maintes façons les plus insoupçonnables. Les AVK remplacés progressivement par les NACO entraîne un manque à gagner pour certaines professions, biologistes, infirmiers, les labos qui les commercialisent, pharmaciens maintenant, tandis que les médecins gardent le monopole sur les consultations. Mais qui se soucie réellement de l’intérêt du malade ?.
     
    Et puis vu le nombre de consommateurs d'AVK, certains d'entre vous serons peut-être bénéficiaires de ces entretiens pharmaceutiques et être intéressés par le sujet, j'en connais quelques uns dont les médecins ont opté pour ces molécules plutôt que pour le Pradaxa pour différentes raisons.
     
    A chacun de ne pas avaler n'importe quoi même s'il devient quasi impossible de faire le distinguo et d'accorder sa confiance à qui que ce soit, j'en conviens.
     

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    Tuslanes


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    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-15 ANGIOPLASTIE-TECHNIQUE Empty MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-19 PRÉCAUTIONS POST-ANGIOPLASTIE: TRAITEMENTS.

    Message  Tuslanes Dim 19 Jan 2014 - 11:09

    Je remet ici mon article 19 qui explique succinctement les différents traitements post-angioplastie dont le Pradaxa et l'Aspirine.


    MON JOURNAL IVCC: ARTICLE-19
    par Sylvie Tuslanes, dimanche 22 janvier 2012, 23:01 ·

    PRÉCAUTIONS POST-ANGIOPLASTIE: TRAITEMENTS.



    Avant de quitter notre équipe bulgare, ils m'ont délivré des recommandations essentielles pour un minimum de prise en charge en France, accompagnées de leurs services post-angio tels une adresse mail pour SOS si problème, des communications explicites avec mes médecins français...bref un suivi digne de ce nom.

    En premier lieu, les médicaments:

    L'ordonnance rédigée par le Pr Grodzinski:

    -PRADAXA 110mg: 1 gélule x 2/jour pendant 1 mois.

    -ASPIRINE 100mg: 1 comprimé/jour pendant 6 mois.

    -ACUTIL: 2 x 1 pendant 1 mois puis 1 /jour pendant 2 mois.

    -GINSENG: 1 ampoule/jour.

    1-PRADAXA

    Pradaxa est le nom d'un nouvel antithrombotique (2008) administré par voie ORALE.

    Ce médicament appartient à une nouvelle famille d'anticoagulant oral. Il empêche la formation des caillots en inhibant de façon sélective la thrombine, une enzyme de la coagulation.

    En France il est indiqué en prévention primaire des événements thromboemboliques veineux chez les patients adultes ayant bénéficié d'une chirurgie programmée pour prothèse totale de hanche ou de genou.

    La survenue de vomissements liée à L'ANESTHÉSIE GÉNÉRALE peut compromettre l'instauration de ce traitement oral et faire privilégier dans un premier temps les injections d'héparines de bas poids moléculaire( Lovenox par ex).
    Ce médicament peut être pris indifféremment au cours ou en dehors du repas.

    Contre-indications du médicament PRADAXA

    Ce médicament ne doit pas être utilisé dans les cas suivants :

    * insuffisance rénale grave,
    * saignement important,
    * maladie du foie associée à un trouble de la coagulation,
    * en association avec les médicament contenant de la quinidine.

    Attention:

    Une surveillance plus étroite est nécessaire chez les personnes présentant un risque accru d'hémorragie, notamment les patients âgés ou les patients souffrant d'insuffisance rénale, de troubles de la coagulation, d'ulcère de l'estomac ou du duodénum. Des analyses de sang peuvent être prescrites dans certains cas pour contrôler le taux d'hémoglobine dans le sang.

    Tout signe pouvant faire penser à une hémorragie (saignement de la plaie, urines rouges, selles rouges ou noires, taches anormales de la peau ou bleus multiples, saignements du nez ou des gencives, etc.) doit vous conduire à prévenir immédiatement votre médecin.

    L'aspirine augmente le risque hémorragique lié à l'usage de ce médicament. De nombreux produits qui en contiennent sont vendus sans ordonnance. Ne prenez aucun médicament sans l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Donc nous avons un médicament qui agit aussi bien que l'héparine mais qui, à la place d'être injecté, se prend par voie orale, un peu plus longtemps certes, mais sans surveillance biologique imposée.

    Son inconvénient est le manque de recul mais son SMR( Service médical rendu) est important. Il n'y a pas d'amélioration du service médical rendu par rapport à Lovenox dans l'indication de Pradaxa (ASMR V) mais une utilité reconnue par la Commission de la transparence de la forme ORALE .

    2-ASPIRINE

    L'aspirine possède, entre autres propriétés, celle de fluidifier le sang. On l'utilise alors, plutôt à faible dose, en continu, pendant un certain temps. Cet effet persiste 4 à 8 jours après l'arrêt du traitement.

    Il est utilisé pour prévenir les récidives des maladies cardiovasculaires provoquées par un caillot de sang dans une artère (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) mais trouve sa place en post-angioplastie veineuse aussi.


    3-ACUTIL

    Il s'agit d'un complément alimentaire à base de Ginkgo Biloba, Oméga-3 etc..Nous aborderons plus tard ceux-ci car ils méritent un chapitre entier. Ils peuvent participer à la bonne santé de notre endothélium vasculaire, paramètre qui parait primordial pour l'IVCC.
    4-GINSENG

    Plante dont la racine, appelée du même nom, est tonique et stimulante.




    Ce qui nuit à une bonne prise en charge des patients, c'est des protocoles disparates, sans aucune action coordonnée des différents intervenants, pourtant ils essaient de partager.

    En France, personne n'agit de la même façon et certains patients n'ont bénéficié d'aucune prise en charge minimum nécessaire quand ils se sont rendu à l'étranger. C'était à eux d'initier leur suivi, sans aucun accompagnement du corps médical, plus enclin à ignorer le problème qu'à s'y investir.

    Même ceux dont l'Angioplastie est pratiquée en France n'ont pas les mêmes traitements et en ce qui concerne les molécules utilisées, et en durée.

    C'est pourquoi je vous invite à partager, en décrivant votre propre suivi et ses conséquences, pour en tirer un maximum d'informations et éviter des erreurs délétères aux bénéfices de l'Angioplastie.

    ATTENTION:

    Je ne décrédibilise aucun protocole et aucun choix de médecin, j'aimerais juste avoir un retour des différents suivis et de leurs résultats pour comparer, et aussi aider les Drs qui parfois ignorent comment procéder, en vue de résultats optimaux.

    Certains ont des injections, avec un certain dosage, pour une durée aléatoire, d'autres n'ont rien, d'autres encore....

    Il serait sans doute bon de rationaliser cela ou tout du moins de l'adapter à chacun, mais je me trompe peut être?.


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    Message  Domyleen Lun 20 Jan 2014 - 21:47

    Merci Sylvie pour tous ces bons renseignements!


       (J'ai de la lecture en retard ... Depuis le début Janvier, je n'ai pas eu trop le temps de m'occuper du forum, donc, pas mal de choses à revoir.)

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