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    SEP et DEPRESSION

    Domyleen
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    Message  Domyleen Lun 31 Mai 2010 - 19:53


    Le truc en plus:
    Lundi 31 mai 2010 1 31 /05 /2010

    Escitalopram soulage la dépression chez les patients atteints de SEP et MDD
    LA NOUVELLE-ORLEANS - 28 mai 2010 - Le traitement par escitalopram semble être une thérapie efficace pour les patients qui ont la sclérose en plaques (MS) et de comorbidité du trouble dépressif majeur (TDM), les chercheurs ont suggéré lors de la 2010 Réunion annuelle de l'American Psychiatric Association (APA).

    "Malgré des études mettant en évidence la comorbidité de la sclérose en plaques et la dépression, il continue d'être sous-diagnostiquée et sous-traitée", a déclaré Suzanne Hardeman, MSN, PMHNP-Colombie-Britannique, University of South Carolina School of Medicine, Columbia, en Caroline du Sud, prenant la parole à son présentation par affiche ici le 24 mai.


    "Il n'y a pas beaucoup de preuves que les antidépresseurs sont utiles pour traiter la dépression chez les patients atteints de sclérose en plaques. Les résultats de cette étude à petite échelle de l'échantillon montrent que l'escitalopram peut être une option de traitement viable pour cette population", a expliqué Hardeman.

    Hardeman et ses collègues ont examiné escitalopram pour ces patients en raison de la faible probabilité de la drogue interactions médicamenteuses. Les chercheurs, en collaboration avec le consentement de l'institution la commission d'examen, recruté 14 patients adultes (12 femmes) à la fois MS et MDD.

    Les participants ont été suivis d'efficacité en utilisant le Hamilton Depression Rating Scale 17-Point (HAM-D17), Clinical Global Impression de gravité (CGI-S) et l'amélioration (CGI-I), l'anxiété et Beck Depression Inventory (BAI; BDI), élargi Echelle Etat aux personnes handicapées (EDSS), et de la qualité de la vie de McGill Scale (McQLS).

    Au départ, les patients HAM-D17 scores étaient de 14 ou plus, avec aucun antécédent de trouble psychotique ou de dépression bipolaire. Les patients n'avaient pas de risque actuel de suicide ou des antécédents de toxicomanie dans les 6 mois précédents. Les patients ont également eu aucun antécédent de troubles médicaux instables et ne sont pas enceintes ou qui planifient une grossesse.

    Les patients ont été traité par un flexible à 20 mg de dose de 10 escitalopram à coucher dans un label de manière ouverte pendant 8 semaines. Visites de patients survenus au départ et aux semaines 1, 2, 4, 6 et 8.

    Neuf des 14 patients ont terminé l'étude. Quatre patients ont abandonné en raison de nausées ou des diarrhées qui ne résout pas dans les 2 semaines.

    Les patients répondant au traitement ont montré une amélioration significative des symptômes dépressifs sur le HAM-D17, avec des scores en baisse d'une moyenne d'environ 22 à 10 au départ, après 8 semaines (P = .000; Cognitions Questionnaire). Sur la BDI, les scores moyens ont diminué d'environ 27 à 12 après 8 semaines (P = .001). Les scores de la CGI-S ont également été considérablement réduite chez les patients (P = .003), et les scores de la CGI-I ont également été significative (P = 0,002). McQLS scores significativement améliorés (P = 0,022), de même que l'échelle de qualité de vie (P = .003).

    Il n'y avait aucun changement significatif dans les symptômes d'anxiété.

    Le financement de cette étude a été fourni par Forest Laboratories, Inc

    [Titre de la présentation: une étude ouverte, de 8 semaines, la dose flexible de première instance de l'escitalopram (Lexapro) dans la dépression majeure comorbide de sclérose en plaques. Résumé NR3-49]

    Traducteur automatique

    Via The Multiple Sclerosis Resource Centre
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    Message  Invité Lun 31 Mai 2010 - 20:12

    Je suppose q le taux de suicide est plus important ds une population sep (c'est ce q'ils appellent "comorbidité ?) que ds une pop° saine, qqun a-t-il des chiffres ???
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    Message  AMA Sam 8 Déc 2012 - 18:01

    Une petite info.que je viens de trouver sur le net. elle date un peu.
    Un début de réponse, suite à la constatation d'Hardeman:

    "Il n'y a pas beaucoup de preuves que les antidépresseurs sont utiles pour traiter la dépression chez les patients atteints de sclérose en plaques. Les résultats de cette étude à petite échelle de l'échantillon montrent que l'escitalopram peut être une option de traitement viable pour cette population", a expliqué Hardeman.

    Cortisol élevé marqueur de dépression
    cortisol bas marqueur d'épuisement

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=l-epuisement-professionnel-pourrait-etre-detecte-dans-le-sang-et-la-salive-20110223

    La dépression dans la SEP serait elle bien définie?


    Et de plus, un indice élevé de taux de cholestérol, protéineC réactive et fibrinogène.
    Alors là il s'agit bien de sang avec ses dérèglements

    Pour déterminer l'indice de charge allostatique, Robert-Paul Juster a analysé dans un échantillon sanguin 15 biomarqueurs, dont notamment les taux de cholestérol et de la protéine C réactive, un marqueur de l'inflammation qui témoigne de l'état immunitaire de la personne, ainsi que ceux du fibrinogène, un facteur de coagulation qui reflète le risque cardiovasculaire.

    Il est ainsi apparu que les participants qui avaient affirmé ressentir les symptômes de stress chronique ou d'épuisement présentaient non seulement des taux bas de cortisol dans leur salive, mais aussi un indice élevé de charge allostatique qui témoignait de dérèglements dans divers autres systèmes physiologiques.

    Par contre, aucune corrélation n'a pu être établie entre l'indice de charge allostatique et la dépression, qui par ailleurs était associée généralement à des taux de cortisol plus élevés.
    Je comprends un petit peu mieux... Peut être IVCC?










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    Message  Domyleen Mar 11 Déc 2012 - 11:38



    Merci Ama, pour cette info! Smile

    Je viens de me rendre compte que l'article que j'avais pris sur "Le Truc en plus" était une "traduc automatique" d'un article de MSRC: et cette traduction est nulle, on n'y comprend pas grand chose .... Embarassed

    Pourtant l'étude, elle, est intéressante, très intéressante!!! (je "corrigerai" quand j'aurai un moment, ... et si j'y pense ... Rolling Eyes )


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    Message  Domyleen Mar 11 Déc 2012 - 11:52



    Tout d'abord, une description de l'Escitalopram (... j'connaissais pas, Embarassed ):


    L'escitalopram, commercialisé dans divers pays sous les noms de Lexapro®️, Cipralex®️, Sipralexa®️, et Seroplex®️, est un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine. L'escitalopram est utilisé dans le traitement de la dépression et de l'anxiété. Chimiquement l'Escitalopram est l'énantiomère pur du citalopram.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Escitalopram

    Des études ont montré la supériorité clinique de l'escitalopram par rapport à certains ISRS comme la paroxétine, la fluvoxamine, la sertraline, la fluoxétine et la duloxetine3.

    Perso, j'ai utilisé (très peu) la Fluoxétine.

    Petit bémol: ???
    La revue Prescrire est très nuancée sur cet isomère, et estime qu'il n'apporte aucun avantage thérapeutique par rapport au citalopram ou la venlafaxine que ce soit pour les états dépressifs sévères ou les attaques de panique.
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    Message  Domyleen Mar 11 Déc 2012 - 12:16

    AMA a écrit:
    Cortisol élevé marqueur de dépression
    cortisol bas marqueur d'épuisement

    Excellent, cette distinction entre les deux formes de "dépression"!! En fait, je crois que les personnes SEP devaient le "ressentir", je pense ...

    Et de plus, un indice élevé de taux de cholestérol, protéineC réactive et fibrinogène.
    Alors là il s'agit bien de sang avec ses dérèglements
    ....
    Je comprends un petit peu mieux... Peut être IVCC?

    Peut-être, je suis d'accord avec ta réflexion, Ama!
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    Message  Birmancat Sam 9 Fév 2019 - 11:50

    Un tout grand bonjour 2019 avec cette information, lue ce matin, sur le site de la rts.ch

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/10197661-des-bacteries-intestinales-pourraient-avoir-un-impact-sur-la-depression.html

    qui peut amener un éclairage différent sur le thème de la dépression:

    "Des bactéries intestinales pourraient avoir un impact sur la dépression

    Des bactéries présentes dans notre intestin pourraient avoir un impact sur notre équilibre mental et notamment sur la probabilité de souffrir de dépression, selon une étude publiée lundi, sans toutefois démontrer de lien de cause à effet.

    Une équipe de chercheurs belges a analysé les échantillons de selles de plus de 1000 personnes volontaires et a observé que deux familles de bactéries étaient systématiquement moins nombreuses chez les personnes dépressives, y compris celles qui sont sous traitement par antidépresseurs.


    L'étude d'une population témoin de 1000 Néerlandais a validé ces conclusions d'un lien statistique entre le nombre de certaines bactéries et le niveau de bien-être et de santé mentale, explique l'article publié dans la revue scientifique Nature Microbiology.


    L'étude ne démontre pas de lien de cause à effet, souligne toutefois Jeroen Raes, l'un des auteurs principaux. Il a ajouté que la compréhension des liens entre intestin et cerveau en est à ses balbutiements.

    Des propriétés anti-inflammatoires



    Dans l'émission CQFD, le médecin et microbiologiste Jacques Schrenzel, responsable du laboratoire central de bactériologie des HUG (Hôpitaux universitaires de Genève), indique que l'intérêt de cette étude repose en particulier dans son ampleur, qui a permis de confirmer des éléments qui étaient déjà supputés dans plusieurs petites études.



    Les familles de bactéries concernées, Coprococcus et Dialister, sont connues pour avoir des propriétés anti-inflammatoires. Or, "l'on sait par ailleurs que l'inflammation des tissus nerveux joue un rôle important dans la dépression. Donc, notre hypothèse est que les deux sont liés d'une façon ou d'une autre", a expliqué Jeroen Raes, professeur de microbiologie à l'université KU de Louvain.



    Pour Jacques Schrenzel, trois grands mécanismes sont possibles pour expliquer l'influence de ces bactéries. Le premier serait une migration de globules blancs, "chatouillés" par les bactéries, qui migreraient dans d'autres tissus et causeraient des problèmes de type maladie.



    Le second serait le lien par l'intermédiaire du nerf vague entre cerveau et intestin.


    Le troisième mécanisme serait lié à la production de composés par les bactéries, des déchets produits par exemple quand elles vivent dans nos intestins et qui auraient une influence sur notre organisme, soit en circulant dans le sang à la manière des hormones, soit comme des neurotransmetteurs.

    Idée "intrigante"


    "L'idée que des substances issues du métabolisme de microbes puissent interagir avec notre cerveau - et donc avec notre comportement et nos sentiments - est intrigante", reconnaît Jeroen Raes.
    "Jusqu'à présent, la plupart des études portaient sur les souris ou sur un petit nombre de personnes et les résultats étaient mitigés et contradictoires", a-t-il expliqué.
    ats/ebz


    Publié à 07:59  -  Modifié à 08:08  



    La dépression, une épidémie silencieuse


    Quelque 300 millions de personnes dans le monde souffrent de dépression, selon l'Organisation mondiale de la santé. Parfois qualifiée d'"épidémie silencieuse", cette pathologie est l'une des principales causes des quelque 800'000 suicides recensés chaque année.

    Les antidépresseurs font actuellement partie des médicaments les plus prescrits dans de nombreux pays, mais ces recherches pourraient ouvrir la voie à de nouveaux types de traitements pour cette maladie, estime Jeroen Raes."


    liens :


    podcast de l'émission CDFD de RTS.ch, du 6 février 2019


    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/cqfd/10161287-des-bacteries-intestinales-pourraient-jouer-un-role-dans-la-depression-06-02-2019.html?mediaShare=1


    via l'application Podcast d'Apple, chercher cqfd-la 1ère


    la publication de la revue Nature du 4 février 2019


    https://www.nature.com/articles/s41564-018-0337-x



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